Program Notes in English:
J. S. Bach completed the 24 preludes and fugues that make up the first book of the Well-Tempered Clavier in 1722 in Cöthen, where much of his other important instrumental chamber music was written. The twenty-four segments go through all of the major and minor keys, with an prelude which explores a single texture or figuration and a contrasting fugue in either 2, 3, 4 or 5 voices. In this arrangement, the different voices are either shared by the four instruments or, in the case of the five voices of the Fugue in Bb minor, implied through arpeggios in the alto and tenor voices. Care must be taken to make these implied chords sound through discretely sustaining these voices through resonance.
The preludes are generally in relatively free improvisatory forms which explore different types of baroque devises, including italianate keyboard figuration, “arioso” ornamented melodies with ostinato accompaniments, and more abstract forms. Two of the preludes are especially notable: the stately harmonic progression of the First prelude in C major, one of Bach’s most well-known works, and the gigantic prelude and double fugue of the Eb Major prelude.
The fugues represent an exploration of all styles, ranging from the Ricacare in the Fugue no. 4 in c# minor and the use of augmentation, canon and inversion in no. 8 in Eb minor.
The notion of “well-tempered” in the title does not imply our usual modern tuning (a tuning which is a compromise and therefore uniformly out of tune), but most likely a tuning of Bach’s own invention which (according to several theories put forward by Forkel, Marpurg and Kimberger) which probably included a number of sharp major thirds which allow the performer to modulate into different keys. It might also be that Bach intended for the tuning to be changed between pieces, as Bach tuned his own harpsichords and clavichords. Use of the saxophone and the instrument’s relatively elastic properties of tuning can be used to great advantage if one allows the major thirds to be slightly sharp. What an intelligent musician would not do is to use a modern electronic tuning device to impose modern tuning on music which was not intended to be performed in this manner, which would be clearly counter-productive. Nothing replaces one’s own ears, provided that one has listened to these tunings and has their acoustical properties in one‘s own aural imagination..
Another fallacy that is often put forward is that the piano is the model to emulate in terms of articulation and voicing in the music of Bach. We do not know what Bach would have thought of the Saxophone as he never heard it (although his fondness for reed instruments such as the Oboe d’amore might suggest that perhaps he might have liked this kind of sound), but we do know what Bach thought of the Piano: he heard a prototype at the end of his life and even granted that this instrument was not the same as the modern instrument, this type of sustained attack could not have replaced the clear and precise articulation of the harpsichord. In general, clarity of articulation is very important in making these works sound.
I hope that these arrangements will allow these works to enter into the repertoire of saxophone quartets everywhere.
Notes en Français:
J. S. Bach a composé les 24 préludes et fugues qui font parties du premier livre du Clavier Bien-Teperé en 1722 à Cöthen, où beaucoup de sa musique instrumentale a été écrite. Les vingt-quatre parties de l’œuvre utilisent toutes les tonalités majeures et mineures, avec une prélude qui explore une seule procédé harmonique ou une figuration spécifique et une fugue contrastante avec 2, 3, 4 ou 5 voix. Dans cette arrangement, les différentes voix sont soit partagées entre les quatre instruments ou, dans le cas de la Fugue en Sib mineure, suggérée par les arpegiations dans les voix d’alto et ténor. Il est important de laisser sonner ces voix par une utilisaton sensible de la ressonance dans le lien d’interpretation.b>
Les préludes sont généralement écrite dans un style assez libre formellement qui explorent différentes formules baroque : les figuration de style “italienne”, les mélodies “arioso” ornementées sur des basses ostinato, et d’autres formes plus abstraites. Deux de ces préludes sont particulièrement notable: la célèbre prélude no. 1 en Ut majeur, bien connue du publique qui utilise une progression harmonique régulière et la gigantesque prélude et double-fugue de la Prélude en Mi bémol le majeure.
Les fugues explorent une grande variété de styles, allant du “Ricercare” de la Fugue non. 4 en Ut# mineure jusqu’à l’utilisation d’augmentation, de canon et d’inversion dans la Fugue non. 8 en Mib mineure.
L’idée de “bien-tempéré” dans le titre n’implique pas l’accord moderne typique (cette système est basée sur un compromis et donc est uniformément faux), mais probablement un accord imaginé par Bach lui-même que, selon les hypothèses de Forkel, Marpurg et Kimberger, contient un certain nombre de tierces un peu hautes qui facilitent la modulation dans différentes tonalités. Il se peut également que Bach souhaitait changer l’accord entre les différentes tonalités (Bach ayant toujours accordé lui-même ses propres clavecins et clavicordes). Le saxophone, avec ses propriétés “élastiques” d’accord et justesse, peut être utilisé à son avantage si l’on accepte que les tierces majeures doivent être tous un peu plus haut que l’habitude. Le musicien intelligent et curieux n’aura pas l’idée d’utiliser une machine électronique à accorder ces pièces, car l’accord imposé par ces machines est complètement hors sujet ici Rien ne remplace les oreilles, surtout quand ces oreilles ont écouté un peu les accords utilisé par les clavecinistes and organists pour jouer ce repertoire.
Une autre “idée reçue” est que le model à émuler pour des questions d’attaque et de plans sonores est le piano. Si l’on ne sait pas ce que Bach aurait pensé au saxophone (mais son prédilection pour des sonorités tels que l’oboe d’amore suppose qu’il aurait éventuellement apprécier ce type de son) mais nous savons que Bach a entendu une prototype du pianoforte vers le fin de sa vie et qu’il n’a guerre apprécié cette instrument. L’attaque flou et la texture plus brouillé du pianoforte n’auraient jamais pu remplacer la clarté et la précision d’attaque du clavecin. En règle général, la précision d’attaque est très important pour l’interprétation de cette musique
C’est mon vœux que ces arrangements permettront aux quatuors de saxophones explorer cette oeuvre fascinante.